Saisis de chaque instant la nouveauté irressemblable et ne prépare pas tes joies, ou sache qu’en son lieu préparé te surprendra une joie autre. Que n’as-tu donc compris que tout bonheur est de rencontre et se présente à toi, dans chaque instant comme un mendiant sur ta route.
"Les nourritures terrestres" - página 44, André Gide - Sociéte du Mercure de France, 1897 - 210 páginas
Os frutos da Terra (1897)
Frases do livro
Les Nourritures terrestres
Les Nourritures terrestres, ou simplesmente Les Nourritures é um livro do escritor francês André Gide. Publicado em 1897, quando ele ainda tinha menos de 30 anos de idade, é um dos seus textos mais conhecidos. É um longo e inspirado poema em prosa sobre o desejo e o acordar dos sentidos, que suscita ainda hoje o entusiasmo e a admiração de muitos leitores, em particular dos mais jovens.
“Não acredites que a tua verdade possa ser encontrada por algum outro.”
Ne crois pas que ta vérité puisse être trouvée par quelque autre.
"Les nourritures terrestres" - página 209, André Gide - Sociéte du Mercure de France, 1897 - 210 páginas
Os frutos da Terra (1897)
Variante: Não te convenças de que a tua verdade possa ser encontrada por qualquer outro.
Je n’aime point ceux qui se font un mérite d’avoir péniblement œuvré. Car si c’était pénible, ils auraient mieux fait de faire autre chose. La joie que l’on y trouve est signe de l’appropriation du travail et la sincérité de mon plaisir, Nathanaël, m’est le plus important des guides
"Les nourritures terrestres" - página 43, André Gide - Sociéte du Mercure de France, 1897 - 210 páginas
Os frutos da Terra (1897)
Agir sans juger si l’action est bonne ou mauvaise. Aimer sans s’inquiéter si c’est le bien ou le mal. Nathanaël, je t’enseignerai la ferveur. Une existence pathétique, Nathanaël, plutôt que la tranquillité. Je ne souhaite pas d’autre repos que celui du sommeil de la mort.
"Les nourritures terrestres" - página 19, André Gide - Sociéte du Mercure de France, 1897 - 210 páginas
Os frutos da Terra (1897)
Nos actes s'attachent à nous comme sa lueur au phosphore. Ils nous consument, il est vrai, mais ils nous font notre splendeur. Et si notre âme a valu quelque chose, c'est qu'elle a brûlé plus ardemment que quelques autres
"Les nourritures terrestres" - página 21, André Gide - Sociéte du Mercure de France, 1897 - 210 páginas
Os frutos da Terra (1897)
“O sábio é aquele que se deslumbra com tudo.”
Le sage est celui qui s'étonne de tout.
"Les nourritures terrestres" - página 34, André Gide - Sociéte du Mercure de France, 1897 - 210 páginas
Os frutos da Terra (1897)
Variante: O homem sensato é aquele que se surpreende com tudo.
Il y a des maladies extravagantes Qui consistent à vouloir ce que l’on n’a pas. [...] Ne désire jamais, Nathanaël, regoûter les eaux du passé. Nathanaël, ne cherche pas, dans l’avenir, à retrouver jamais le passé. Saisis de chaque instant la nouveauté irressemblable et ne prépare pas tes joies, ou sache qu’en son lieu préparé te surprendra une joie autre.
"Les nourritures terrestres" - página 44, André Gide - Sociéte du Mercure de France, 1897 - 210 páginas
Os frutos da Terra (1897)
“As coisas mais belas são ditadas pela loucura e escritas pela razão”
Les choses les plus belles sont celles que souffle la folie et qu'écrit la raison.
Poésie: Les cahiers d'André Walter. Les poésies d'André Walter. Les nourritures terrestres. Les nouvelles nourritures. Souvenirs de la cour d'assises. Si le grain ne meurt. Journal (1889 à 1916) - Página 529, André Gide - Gallimard, 1952